je ne supporte plus mon mari qui boit
Ausecours, je ne supporte plus ses défauts ! Par Vincent Vidal. Au début de votre relation, les défauts de votre mec ne vous dérangez pas. Vous trouviez sa mauvaise humeur du matin
Aujourdhui, enceinte, je ne supporte plus l'odeur du parfum de mon homme. Celui-ci s'obstine quand même à en mettre un peu. Je crois l'avoir convaincu d'arrêter ce matin en lui vomissant dessus. VDM. Je valide, c'est une VDM 8 397. Tu l'as
Jevous lis et c'est égoiste mais ça me réconforte. De voir que je ne suis pas seule dans cette situation. Pour nous il n'y a plus rien depuis fort longtemps après 17 ans de mariage. Mais la situation s'est aggravée quand mon mari s'est mis à boire. C'est lui qui ne veut plus de moi, au fait si quand il boit mais alors c'est moi qui ne
Vivreavec les troubles bipolaires - Mon mari bipolaire - phases de déprime Des milliers de discussions.
Leconseil qui vous a été donné de reprendre après une pause ne tient pas vraiment si cela n’est pas accompagné de l’élucidation de ce qui ne fonctionne pas dans votre couple au
Rencontre Amicale La Roche Sur Yon. Être en couple est une sensation merveilleuse. On partage des moments forts, des souvenirs, de l’amour. Dans les moments de joie comme de tristesse, on a quelqu’un à nos cotés. Malheureusement, il n’est pas toujours simple d’éviter les problèmes de couple. Au début de la relation, les défauts de votre partenaire ne vous dérangeaient pas. Au contraire, vous trouviez son côté ronchon attendrissant, sa mauvaise humeur du matin presque drôle… Mais aujourd’hui, vous ne supportez plus ses défauts ! Vous ne supporter plus votre mari et cela commence à vous stresser. Avec le poids du quotidien, l’insouciance de votre histoire d’amour disparaît et l’existence semble difficile entre le travail, les enfants et les obligations en tous genre. Difficile parfois de ne pas céder à la colère ou à l’agacement. On se retrouve vite débordé par ces émotions négatives au point de perdre son calme. Tensions et conflits surgissent entre vous. Recevez par mail votre exemplaire "Communication en Couple Kit de Survieen cas de conflit !" 🔒 Nous n'utilisons pas votre email pour du spam. J’accepte de recevoir la newsletter, des emails à propos des webinaires, évènements, produits et services proposés par Atout Couple. Politique de confidentialité. Comment expliquer ce changement ? L’être qui vous a subjugué par sa personnalité et ses qualités dans les premiers temps de la relation et tout ce qui vous séduisait chez lui au début a fini par vous taper sur le système. Votre couple se retrouve dans une impasse. La communication avec votre partenaire devient rare, voire impossible et ne se fait plus qu’avec cris et violence verbale, ou s’enferme dans le mutisme. Pourquoi en êtes-vous arrivé là ? Les causes sont multiples et il faut en tenir compte pour cerner le problème La routine Quand le train-train s’installe dans un couple, les sentiments changent aussi. Vous ne vous intéressez plus au quotidien de l’autre,vous vous lassez de tout ce qu’il vous raconte et vous ne supportez plus les discussions avec votre conjoint. À la maison chacun s’occupe de sa petite vie dans son coin. L’un à regarder la télévision et l’autre sur l’ordinateur. Vos seuls centres d’intérêts en commun se focalisent sur les tâches ménagères et la gestion des enfants. Il n’y a plus de complicité entre vous. L’infidélité Quand la routine prend le dessus, l’insatisfaction entre époux se fait ressentir, le manque d’amour et de communication peut pousser l’un ou l’autre, voire les deux partenaires à devenir infidèles. En tant que femme vous n’acceptez pas cet état de chose et vous vous sentez trahie. Vous n’arrivez plus à supporter votre mari, ce traître ! L’argent L’argent est une des principales sources de conflits dans le couple. Qui paie quoi ? Comment ? La façon dont on gère les finances est révélatrice de notre Soit il est plus économe que vous, soit il dépense sans vous prévenir. Dans les deux cas cela le rend insupportable à vos yeux et crée des frictions au sein de votre couple. Le caractère Le caractère, la personnalité et la capacité à gérer ses émotions exercent beaucoup d’influence sur le couple. Quand colère, méchanceté et stress sont au rende-vous et que vous ne faites plus d’efforts pour vous ménager l’un l’autre, cela pose problème et à la longue, vous n’arriverez plus à vous supporter. Les objectifs de vie L’équilibre du couple se base sur un objectif commun. Si au fil du temps, votre mari ne fait plus attention à cela et ne pense plus qu’à sa carrière et à son avenir personnel. Le malaise s’installe. Vous vous sentez incomprise et votre couple perturbé. Vous ne supportez plus sa présence. Recevez par mail votre exemplaire "Communication en Couple Kit de Survieen cas de conflit !" 🔒 Nous n'utilisons pas votre email pour du spam. J’accepte de recevoir la newsletter, des emails à propos des webinaires, évènements, produits et services proposés par Atout Couple. Politique de confidentialité. Eviter les mauvaises réactions Face à toutes ces tensions, vous avez tendance à réagir immédiatement, sans réfléchir et cela de différentes manières Vous éviter le conflit Vous contournez les conflits, vous changez de sujets plutôt que de parler de ce qui ne va pas vraiment. Vous essayez de dominer C’est vous qui avez toujours raison et lui toujours tort, reproches et émotivité à la clé. Vous essayez de vous sacrifier Vous renoncer à vos droits pour préserver à tout prix votre relation et votre famille. Vous faites des concessions Vous cherchez le compromis dans tous les domaines. Des façons de faire qui n’apportent rien de bon et qui sont surtout des stratégies pour éviter la confrontation. Pour une réaction ajustée, il faut avant tout faire un travail sur soi, avant de blâmer son partenaire et lui faire porter le chapeau de la discorde. L’important c’est d’écouter son moi intérieur, s’apaiser, cerner ses réels besoins et ses vraies attentes. Se comprendre pour mieux réagir et communiquer dessus de façon à être entendue tout en acceptant le fait que la réponse de l’autre ne sera pas systématiquement celle dont on a besoin ou celle que l’on attend. Il est nécessaire de se retrouver seule, réfléchir à sa propre situation et prendre des décisions. Si rien ne va dans votre couple, pourquoi ne pas partir ailleurs, quelques jours ? dans votre famille ou chez des amis ? L’important est de se donner le temps de regarder sa vie en général et sa vie de couple en particulier, avec un regard observateur, pas un juge, se remettre en question, faire le point sur les torts et les responsabilités des deux parties, relativiser les défauts de l’autre et bien vouloir se regarder en face pour se rendre compte objectivement si on veut ou pas continuer la relation. Voici quelques outils pratiques à appliquer pour réagir plus sainement face à vos problèmes conjugaux Cerner ce qui ne va pas et penser à une stratégie pour avancer. Se préparer mentalement et physiquement, l’exercice physique diminue l’anxiété et le stress et vous permet de réfléchir objectivement. Pratiquer la méditation et la relaxation peut vous aider à mieux réagir et à ne pas être excessive dans la colère et le chagrin. Ne pas personnaliser les situations. On se sent mal quand une personne nous dénigre, si on relativise, nous valons bien plus qu’elle ne pense. Elle ne nous blessera pas. Se mettre dans la tête que quoi qu’il arrive on a de l’amour à revendre. Que l’on est une personne aimée par nos parents, nos enfants et toutes les personnes qui comptent pour nous. Ne pas réagir émotionnellement à l’agression verbale. Garder de la distance, lui montrer que l’on capable de prendre du recul et que le problème est partagé s’il est violent. Il est important de mettre des limites claires et de s’aligner avec ses propres besoins. Ne pas se laisser exploiter émotionnellement. Ne pas se laisser entraîner dans des situations qui ne nous conviennent pas. Dire un Non ! clair et net !». Garder le contact avec ses amis et sa famille. Il est important d’avoir d’autres points d’appui pour se distraire et nous conseiller. Cette rétrospective est bien utile pour réfléchir avant de réagir à chaud, réapprendre à bien communiquer, exprimer clairement son ressenti, discuter calmement et rechercher un point d’entente avec son conjoint. En partant du principe que cette situation négative, cette impasse dans laquelle vous vous trouvez est le fruit de vos interactions à tous les deux. Il n’y en a pas un qui est blanc et l’autre qui est noir, mais bien deux personnes qui souffrent et dont les interactions respectives les ont mené là où elles sont. Vous pouvez dépasser tout cela à deux et vous en sortir, sans heurts et sans cris. Si vous vous sortez du jeu “Ou Toi, ou Moi” et que vous partez du principe que vous êtes ensemble dans cette galère, vous êtes sur la bonne voie. Du coup, la question à se poser est “Qu’est-ce que vous pouvez faire ensemble pour vous en sortir ?”. Ecrire une lettre à son conjoint Ce serait bien d’écrire une lettre à votre partenaire, lui dire ce que vous avez sur le coeur. Ce que vous aimez et ce qui vous agace chez lui, ses défauts comme ses qualités, ce que vous souhaitez et ce que vous proposez pour une vie de couple sereine ensemble. Que vous lui donniez cette lettre ou pas, elle sera un bon exercice et vous servira de base pour démarrer une série de conversations avec lui, afin de redéfinir ensemble ce que vous voulez pour votre relation. Agir dans le bon sens La communication constructive Vous devez crever l’abcès, jouer cartes sur table et aborder le problème. Dire les choses est important, être ouverte et partager son ressenti pour identifier le mal-être les yeux dans les première question est Pouvez-vous vivre seule ? ». Une fois la crise mise à jour, il est primordial de s’accorder d’un commun accord et à nouveau se faire confiance. Il faut faire ensemble table rase du passé, vider les écuries et réorganiser votre vie de couple de manière à repenser votre relation. Multiplier les activités à deux en dehors de la maison, tels que soirées au restaurant, cinéma, cours de cuisine, de danse, en plus des moments à deux à la maison… Vous pouvez tout imaginer pour faire renaître la complicité. Mais si, par contre, le couple se retrouve dans une impasse, vous vous sentez impuissante et dans l’incapacité à communiquer avec votre mari, une bonne option serait peut-être de faire appel à un thérapeute de couple. Un professionnel qui saura vous accompagnera dans la reprise du dialogue et la constitution d’un nouveau départ pour une relation plus épanouissante, plus alignée avec vos valeurs et vos besoins à chacun. Etre persévérante et multiplier les efforts quotidiens pour se sortir de cette crise de couple. Patience, bienveillance et action sont les maître-mots. Se rendre à l’évidence Si après tous ces efforts, vous n’arrivez pas à vous reconnecter à votre conjoint. Vous devez vous poser la question fatidique Est-ce que notre couple est voué à perdurer ? Bien souvent les signes ne trompent pas. Si votre mari ne change pas, continue à ne pas faire attention à vous, qu’il est moins impliqué, qu’il ne s’investit pas assez malgré vos efforts. Si les gestes d’affection deviennent rares et l’intimité espacée… Il est temps de dire STOP ! Vous vous sentez insatisfaite et vous n’arrivez plus à vous projeter dans l’avenir avec lui. Il faut envisager la séparation. Une décision certes difficile surtout s’il y a des enfants, mais cela s’avère nécessaire dans certains cas car il est important pour vous d’avancer et prévoir d’être heureuse dans l’avenir, avec ou sans lui. Ces articles peuvent aussi vous intéresser Dois-je mettre un terme à mon couple ? Osez exprimer ce dont vous avez besoin Je reste ou je m’en vais ? » Les questions à se poser lorsque vous doutez de votre couple. Les clés pour faire cesser l’ambivalence en amour Qu’est ce que le Coaching en Relations Amoureuses, et comment cela peut il vous aider ? Engagement, responsabilité et culpabilité liens et distinctions
Aujourd’hui, je laisse la parole à une maman d’une tribu XXL, assistante familiale ou famille d’accueil. Elle a elle-même été accueillie dans la famille de la nounou en or qui me gardait étant petite… et qui a transmis le virus à ses enfants! Cette maman est mariée avec le fils de ma nounou en or… bref, être assistant familial, c’est une histoire et un héritage familial! Si ce métier est l’un des plus beaux, je ne vais pas vous livrer un récit idyllique de la famille d’accueil… Non. C’est un récit dur, qui m’a bouleversé… On imagine tous que ce métier est difficile, que rien n’est tout rose… mais quand ça tourne au cauchemars? Quand ce métier qu’on choisit et qu’on exerce avec son coeur détruit sa propre famille ? Je vous laisse découvrir son histoire, leur histoire… qui restera en anonyme, vous comprendrez vite pourquoi *** Bonjour Christelle, peux tu te présenter, nous en dire un peu plus sur toi, sur ta famille? Je suis assistante familiale depuis presque 8 ans. J’ai 6 enfants, bientôt 7… 5 garçons et une fille 18 ans, 17 ans, 15 ans, 12 ans, 9 ans, 8 ans Qu’est-ce qui t’a donné envie de devenir assistante familiale? J’ai cette envie depuis que j’ai l’âge de 15 /16 ans . J’ai vécu moi-même en famille d’accueil de 13 à 18 ans. Quelles sont les démarches pour obtenir l’agrément d’assistant familial? Est-ce long? Il faut quatre mois à partir de la réception de votre dossier. Il faut en faire la demande auprès du Conseil Général, ensuite il y aura la visite d’une assistante sociale, d’une éducatrice et voir même d’une puéricultrice. Mais il ne suffit pas d’obtenir l’agrément, il faut se faire recruter par un service d’accueil familial. On nous fournit la liste avec l’agrément. Et ce sont eux qui viennent chez vous à leur tour pour faire la visite de la maison etc. Un peu comme pour l’obtention de l’agrément. Ensuite, il y a une visite chez le psychologue du service et un rendez vous avec la direction. Ensuite, votre employeur vous fera faire une formation obligatoire de 60h, qui sera suivie d’une seconde formation de 240h avec possibilité de passer un diplôme d’état. Comment préparer son conjoint et surtout ses enfants à ce choix professionnel? Mon conjoint connaissait déjà ce métier car sa maman l’exerce depuis qu’il a 6 ans. Mes enfants étaient d’accord sauf un, donc j’ai rempli les papiers et je lui ai dit que je l’enverrais lorsqu’il serait d’accord. A force de discussions, il a accepté. Il connaissait aussi ce métier par mamie. A quelles difficultés es-tu confrontée au quotidien? N’est-ce pas parfois difficile de conserver l’harmonie familiale? Qu’est-ce qui est le plus dur pour toi, pour vous? Pour le premier accueil tout s’est super bien passé. Nous avons accueillis une petite fille de 4 mois et demi, les garçons étaient ravis, elle s’est très bien adaptée. La grosse difficulté, c’était la situation de cette petite fille adorable, pas de visite du tout, abandon de la maman pas de papa. Il faut s’attacher mais pas trop car ce n’est pas votre enfant et quand c’est un bébé et qu’il n’a aucun lien avec ses parents… dur dur… Finalement, elle est devenue adoptable à l’âge de 3 ans et nous avons pu l’adopter avec une grande joie pour toute la famille ! Pour le deuxième accueil, un petit garçon de 4 ans… du même âge que mon dernier garçon à ce moment là. Il a du quitter sa famille d’accueil en urgence sur décision du juge des enfants car sa maman avait déjà rapté deux enfants de la fratrie dans les familles d’accueils. Il a très mal vécu la séparation… il a bien mis deux ans à s’adapter et c’est le temps qu’il avait mis pour s’adapter dans sa première famille . Nous avons eu le droit à des pipis culotte, selles, inondation du lit malgré la couche… Il a aussi cassé énormément de jouets de mes enfants. Il était vraiment perturbé et quand nous partions en vacances tout cela empirait… Il était content de partir avec nous mais le changement de lieu de vie le déstabilisait. Heureusement, avec le temps ça s’est calmé. Mais c’est resté un enfant plus ou moins difficile à la maison comme a l’école ou en colo. Ensuite, c’est mon mari qui est devenu à son tour assistant familial, nous avons accueilli la petite soeur du garçon, une petite fille de deux ans super et ça a fait un grand bien à son frère, il était vraiment heureux! Nous avons aussi fait beaucoup de relais accueillir des enfants qui sont placés chez des collègues qui partent en vacances sans eux ou pour des weekends. Il y a eu vraiment de belles rencontres des jeunes supers! A cette période de notre vie nous étions très heureux et contents de notre choix de vie. Passons au plus dur … Mon mari a obtenu un deuxième agrément. Un jeune mineur isolé qui avait soit disant 10 ans… par la suite nous avons appris qu’il avait en réalité 14 ans… Il était en France depuis un an et était passé par un foyer à son arrivée. Nous étions la troisième famille, il avait épuisé les deux autres… Il ne devait rester que le temps de lui trouver un foyer. Finalement, après un temps d’adaptation où il a essayé de faire sa loi… Pour lui les plus petits et les femmes ne sont rien et il peut crier ou donner des ordres sans soucis !… Il ne s’est pas si mal adapté à notre famille. Il était très serviable, sympathique et nos employeurs étaient très surpris de ce changement radical. Il était devenu très souriant, agréable … bref ! Ils ont décidé qu’il ne partirait pas en foyer puisque tout allait bien. Puis au bout de 6 mois le cauchemar a commencé… Une petite fille qui était venue en relais 18 mois auparavant, a accusé un de nos 5 garçons de lui avoir demandé de lui sucer la quéquette contre une sucette », donc convocation au service de signalement et interrogatoire des quatre enfants accueillis… Cette histoire sera finalement classée sans suite. Il y a eu trois versions de la jeune auprès des gendarmes et nos garçons n’avaient rien fait ! Sauf que le jour où les enfants accueillis ont été interrogés, le jeune mineur isolé a pris peur et a cru que c’était pour lui. Il a avoué au psychologue du service qu’il violait notre fille de 6 ans régulièrement la nuit… Nous, on nous a dit qu’il partait, que nous devions parler avec notre petite… qu’il s’était passé des choses mais quoi ? Pas de réponses… secret professionnel! Après enquête, audition de notre fille, examens médicaux et les aveux complets du jeune, qui lui pensait n’avoir rien fait de mal puisqu’il était amoureux, nous avons su… S’en est suivi le retrait des trois autres enfants dont une de trois ans en cours d’adoption on nous avait demandé de nous prononcer pour sa future adoption et nous étions encore une fois d’accord. Retrait également des agréments. Après trois mois, nous les avons récupéré devant une commission qui nous a donné raison! Mais, on ne nous confie toujours pas d’accueils, notre employeur nous accuse d’un manque de vigilance car nous n’avions rien vu rien entendu… mais c’était au milieu de la nuit! L’avocat est outré ainsi que les gendarmes et les membres de la force ouvrière… En me renseignant auprès des collègues, j’ai appris que la première famille avait eu des soucis avec l’école. Plus aucune petite fille ne voulait y aller car ce mineur isolé leur touchait les fesses et les seins! Selon eux c’est un problème de culture… J’apprend aussi que cette collègue a été licenciée, et qu’il y avait eu aussi des soucis dans son foyer a son arrivée en France! Personne ne nous avait rien dit !! Quelles sont les conséquences d’une telle situation ? Quand il y a suppression de l’agrément cela dure maximum 4 mois avant de passer en commission et le salaire est d’environ 200€ apparemment il est rare de retrouver son agrément après une suppression et si l’assistant familial retrouve son agrément il passera en indemnité d’attente, soit environ 400€ pendant maximum 4 mois… Ensuite soit l’employeur vous licencie ou vous redonne un accueil ou bien comme pour nous pas d’accueil ,pas de licenciement mais nous retouchons nos salaires , en attendant la fin de la procédure ou un licenciement… Nous vivons cette situation depuis 19 mois n’avons plus le droit de voir les enfants accueillis ,ni le droit de téléphoner nous envoyons des cartes pour les anniversaires mais doutons très fortement que les enfants ait leur courrier car nous devons passer par le service . Nos enfants souffrent énormément de cette situation et de cette séparation et nous aussi. Nous essayons de nous reconstruire mais notre vie est entre parenthèse c’est difficile… As-tu quelque chose à ajouter ? J’ai répondu à cette interview non pour dégoûter de ce métier ou faire peur, mais pour mettre en garde. Mes beaux-parents et quatre de mes beaux-frères et belles-soeurs exercent le même métier et ne rencontrent pas les mêmes choses et heureusement! Mais si notre histoire peut mettre en garde au moins ce sera déjà ça. Il faut savoir que sur la parole d’un enfant nous, nos maris, nos enfants peuvent se retrouver auditionnés par les gendarmes ou voir mis en garde à vue alors qu’ils sont innocents… Mon fils de 11 ans n’a pas bien vécu cette situation, lui qui rêvait d’être gendarme ou policier s’est retrouvé accusé et auditionné. C’est très impressionnant pour un enfant et d’être accusé comme ça il n’a pas compris et ça l’a dégoûté, il ne veut plus être gendarme ou autre… Si vous pouviez revenir en arrière quels seraient vos choix? Si nous pouvions retourner en arrière mon mari et moi resterions sur notre position de départ car nous avions demandé à accueillir une petite fille afin de n’avoir un étage qu’avec des filles mais ils nous ont proposé ce jeune… J’aimais vraiment ce métier et il y a beaucoup de jeunes très biens et qui se comportent très bien en famille. La famille d’accueil est une chance pour se reconstruire et avoir le modéle d’une famille qui fonctionne bien pour ensuite pouvoir se reconstruire et avoir un jour une famille à soi . Nous gardons espoir et espérons qu’il y aura une fin heureuse et espérons que ce n’est qu’un mauvais passage de notre vie. Ce bébé qui va bientôt arriver a été conçu pour panser nos coeurs et nous redonner un peu de joie de vivre et de bonheur, mais jamais il ne remplacera cette adorable petite fille que nous devions adopter. Si elle ne revient pas nos coeurs en garderont la cicatrice à vie… » Merci pour ce témoignage bouleversant <3 À propos Articles récents Maman multi-casquettes, un brin écolo et pratiquant l'instruction en famille. Résolument optimiste, j'espère vous transmettre ma bonne humeur et ma douceur! Pour en savoir plus sur moi c'est par ici !
Psychologues > Thérapie couple > Questions > Je ne supporte pas les absences de mon mari en soirée ou en week-end Bonjour, Depuis 2 ans, je suis maman d’une grande famille recomposée avec six enfants à temps plein, dont 3 en bas âge. Je suis très heureuse en couple, j’aime énormément mon mari, qui est un père formidable et un époux attentionné. Mais j’ai un problème que je ne parviens pas à résoudre. Comme moi, mon mari est éducateur dans le handicap, un travail en journée en semaine. Mais il est aussi musicien professionnel. De ce fait, il est très pris en soirée et durant les week-ends ou les vacances, tous ces temps plutôt de famille ordinairement. La plupart de ses concerts sont privés mariages anniversaires etc et nous ne pouvons presque jamais venir avec lui. Il peut être pris plusieurs fois par semaine selon les périodes, parfois les deux jours du week-end. Parfois il ne rentre pas dormir pendant 2 ou 3 jours, parfois même plus. Et pendant ce temps là je reste donc à la maison pour m’occuper de nos enfants. Tout cela est très dur pour moi. Je vis très mal ces absences. J’ai le sentiment d’être laissée derrière, à assumer seule notre famille, et que lui s’éclate pendant que je galère. Il me manque aussi beaucoup car normalement cela aurait dû être du temps en famille. Pour lui c’est son métier de cœur et son héritage familial, il a grandi comme ça, donc il ne voit pas le problème et ne comprend pas trop pourquoi cela me pose autant souci. Si je lui explique être contrariée par l’annonce d’une nouvelle date loin par exemple, il me dira que pour lui ça va, que c’est bien pour l’argent, que c’est son métier, qu’on va se manquer mais qu’on sera content de se retrouver. Moi je n’arrive pas du tout à voir les choses comme ça et je me fiche de l’aspect financier. J’ai l’impression d’échouer quelque part à être la femme dont il a besoin. J’ai parfois le sentiment d’être déraisonnable ou égoïste, et je veux qu’il puisse être heureux mais cela me coûte énormément. Je souffre de cette situation qui m’envahit beaucoup. Je tente de me raisonner je connais tous les arguments mais mes émotions négatives prennent le dessus. J’ai tenté le compromis en lui demandant de au moins ne pas prendre de date impliquant qu’il ne rentre pas dormir. Il a accepté mais au final il les prend quand même, car besoin d’argent et fort impact de la situation sanitaire actuelle. Cela me met en colère, j’ai l’impression de ne pas avoir le choix. Enfin, avec 6 enfants dont 1 bébé, 1 petite en pleine crise d’opposition, un jeune garçon de 6 ans autiste, un autre petit mec de 9 ans et deux ados, eh bien je galère et pendant ce temps mon mari certes fait un concert pour gagner de l’argent, mais passe aussi un très bon moment entre amis, boit un petit verre, rencontre des gens sympas etc. Cela me semble assez inégal et donc injuste. Je ne sais pas comment faire pour parvenir à être apaisée dans cette situation, ou pour changer mon ressenti. Nous en parlons souvent mais rien n’évolue. Que faire ? Quelle est votre réponse ? Réponse envoyée Nous validerons bientôt votre réponse pour ensuite la publier Une erreur s'est produite Merci de réessayer plus tard Meilleure réponse 6 FÉVR. 2021 Cette réponse a été utile à 3 personnesBonjour, Une chose est certaine ce n'est pas en vous raisonnant que vous allez résoudre le problème, mais en écoutant vos ressentis pour décrypter leur message. Lorsque votre conjoint part en concert, qu'éprouvez-vous exactement ? un sentiment d'abandon ? Alors que votre autre conçoit très bien une relation amoureuse sans être forcément tout le temps en couple, vous n'êtes pas du tout, vous, dans cette logique là. Vous souffrez du manque de l'autre, vous en avez besoin pour combler un vide affectif, ce que vous ne conscientisez pas. C'est la raison pour laquelle vous pensez que la quantité de temps passé ensemble est plus importante que l'intensité des moments passés ensemble. Cette façon de ressentir les choses vient de votre petite enfance, même si vous ne faites pas aujourd'hui le lien vous avez cette tendance à ne pas exister sans l'être ou les êtres que vous aimez. Vous vous sentez en danger dès qu'ils s'éloignent peur de l'abandon parce que vous ne croyez pas au fond de vous-même être assez "aimable" pour éviter le risque qu'on vous préfère quelqu'un d'autre ou autre chose peut-être que dans votre cas, c'est l'activité de votre conjoint qui est en "rivalité" avec vous. En d'autres termes, vous auriez besoin de guérir vos blessures anciennes et d'apprendre à avoir confiance en vous pour avoir confiance en l'autre, même s'il n'est pas auprès de vous. Cela dit, votre façon de fonctionner fait que vous vous oubliez et que tout en reprochant à votre autre un certain égoïsme vous portez seule la charge de la famille en son absence, vous ne lui avez pas demandé non plus du temps pour vous. Vous avez besoin d'apprendre à être "autonome" affectivement parlant car ce que vous lui renvoyez inconsciemment est que vous ne vivez qu'au travers de lui et que rien d'autre ne vous intéresse. Ce travail que vous feriez sur vous vous amènerait à adopter une posture d'affirmation pour équilibrer les choses entre vous. Si cela vous interpelle, n'hésitez pas à me demander un premier contact téléphonique gratuit et sans engagement. Bien à vous Véronique BLANCHE Thérapeute Holistique Guérison de l'enfant intérieur Hypnose Ericksonienne Soins énergétiques Véronique Blanche Psy sur Saint-Brieuc 4525 réponses 2439 J'aime Réalisez une thérapie en ligne Contacter Cela vous a été utile ? Merci d'avoir donné votre avis ! 6 réponses 6 FÉVR. 2021 Cette réponse a été utile à 0 personnesBonjour est ce que cet argent dont il parle est essentiel dans votre budget ? Il a besoin deet activité pour s'épanouir et c'est très bien de respecter ses besoins en revanche il faut réussir à trouver un compromis pour que vos besoins à vous soient également respectés. Peut être que quelques séances avec un thérapeute de couple permettraient de trouver des solutions ensemble. Si vous voulez en parler par téléphone je suis à votre disposition pour échanger Sandrine Nede Nede Sandrine Psy sur Bordeaux 416 réponses 149 J'aime Réalisez une thérapie en ligne Contacter Cela vous a été utile ? Merci d'avoir donné votre avis ! 6 FÉVR. 2021 Cette réponse a été utile à 1 personnesNimriel bonjour, Je comprends votre situation, je pense que dans un premier temps il faudrait que vous clarifiez vos besoins. Quels sont-ils ? Est ce que vous avez besoin de soutien ? de partage des taches ? de vivre des moments en famille ? de vivre des moments à deux ? besoin d'avoir des moments pour vous seule ? besoin de détente ? de partager aussi des moments avec d'autres ? besoin d'être comprise ? de considération ?... Si vous êtes claire avec vos besoins ça va être plus facile pour lui de comprendre. Si besoin je suis à votre écoute, bien cordialement. Anne Auffret Thérapeute IFS, Sophrologue, Communication NonViolente Gestion du stress, des émotions, anxiété, dépression, deuil, conflits intérieurs... Anne Auffret Psy sur Plougonver 1068 réponses 790 J'aime Contacter Cela vous a été utile ? Merci d'avoir donné votre avis ! 6 FÉVR. 2021 Cette réponse a été utile à 0 personnesBonjour Vous êtes épuisée , vous êtes une jeune maman et vous avez 5 enfants dont vous devez vous occuper souvent seule . Votre mari est un père formidable et un époux attentionné dites vous , il travaille comme vous la semaine mais aussi le soir et certains week-ends pour subvenir aux besoins que nécessitent votre grande famille .Malgré ces qualités qui ne vous échappent pas vous éprouvez de la colère car il est souvent absent. Vous êtes seule et fatiguée , personne autour de vous ne peux vous soulager ou vous aider parents ? , amis ? Votre négociation était une demande pas une négociation puisque vous n’offriez pas en retour de trouver un autre moyen de gagner de l’argent. Votre demande est justifiée compte-tenu de la charge physique et mentale qui vous incombe cependant comment répondre à la question financière dont il semble porter la charge . Votre mari aime sa deuxième activité professionnelle et celle ci permet de faire face à certaines contraintes cependant ça reste une activité et pas du repos . Le fait qu’il puisse l’exercer avec plaisir vous ramène à votre déplaisir . Et c’est de ces difficultés, de cet épuisement , de ce temps qui ne vous appartient plus et qui ne vous offre pas suffisamment de moments agréables dont il serait intéressant de parler car tout cela peut jouer sur votre couple dans le futur . Il est important pour vous de prendre du temps pour vous , de faire garder les enfants de temps en temps, d’ accompagner votre époux parfois dans ses déplacements . Le sentiment d’inégalité et d’injustice semble lié au fait que l’un bouge et l’autre pas , l’un à des possibilités de rencontre , l’autre est seule et isolée . Bien à vous Psy- Véronique -Eyraud -les Angles -Gard Cela vous a été utile ? Merci d'avoir donné votre avis ! 6 FÉVR. 2021 Cette réponse a été utile à 2 personnesBonjour, Ce qui m'interpelle le plus dans votre message, c'est que malgré vos demandes, vos ressentis exprimés auprès de votre mari, il n'y a pas de modification dans votre couple. Que se passe-t-il pour que vous ne soyez pas entendue, prise en compte, considérée? Et que vous crouliez sous les responsabilités et le devoir, pendant que votre mari vit la vie qu'il souhaite vivre? Il y a un déséquilibre très net au sein de votre couple. Je vous recommande urgemment de faire une psychothérapie pour exprimer vos ressentis, prendre conscience des croyances que vous avez en vous à votre sujet, qui ont engendré ce présent. Vous ne supportez plus ce schéma, avec j'imagine l'envie que ça change, mais aussi sans doute des peurs de la nouveauté. En nous consultant, vous allez modifier votre positionnement au sein de votre couple et de votre famille, et commencer à vous respecter et vous faire respecter. Avec plaisir en présentiel ou en distanciel Bien cordialement Inès AVOT Inès Avot Psy sur Lille 4557 réponses 1937 J'aime Réalisez une thérapie en ligne Contacter Cela vous a été utile ? Merci d'avoir donné votre avis ! 6 FÉVR. 2021 Cette réponse a été utile à 1 personnesBonjour Nimriel, La réelle question qui se pose ici ce n'est pas devenir la femme dont il a besoin, mais plutôt être vous même et trouver votre place de femme dans ce travail à temps plein de maman. Essayez de trouver des solutions pour dégager des moments où vous réalisez des activités pour vous et qui vous font vibrer. Je reste à votre écoute avec bienveillance et empathie. Marjorie LUGARI - Psychanalyste - Sexothérapeute Retrouvez moi en visio aussi sur Doctolib Marjorie Lugari Psy sur Saint-Maximin-la-Sainte-Baume 4426 réponses 7686 J'aime Réalisez une thérapie en ligne Contacter Cela vous a été utile ? Merci d'avoir donné votre avis ! 5 FÉVR. 2021 Cette réponse a été utile à 0 personnesBonjour Nimriel, Votre compagnon est souvent absent et vous manquez de partage dans la relation conjugale. Ce couple conjugal la relation entre l'homme et la femme a été oublié au profit du couple parental, pour gérer le quotidien, y compris certains des enfants qui ne sont pas les vôtres. Par conséquent, le couple parental relation entre le père et la mère dysfonctionne également car l'un de vous deux ne fait pas sa part. Vous vous efforcez d'être là pour tout le monde à la maison, et pour le moment votre compagnon n'a aucune raison de se réajuster puisque vous acceptez de faire sa part du travail. S'il n'entend pas vos demandes depuis de longs mois, pour quelle raisons entretenez-vous un fonctionnement qui ne vous convient pas et n'envisagez-vous pas de poser également des activités pour vous, en soirée ou en week-end, en le prévenant à l'avance pour qu'il s'organise et s'occupe des enfants ? Cela pourrait provoquer chez lui une prise de conscience. Vous pouvez également envisager un coaching de couple, si la situation ne s'améliorait pas. Bien à vous, Caroline GORMAND Psychothérapie intégrative, thérapie du coupe et de la famille Visio-consultations et consultations en présentiel, sur rendez-vous Caroline Gormand Psy sur Clermont-l'Hérault 1498 réponses 2008 J'aime Réalisez une thérapie en ligne Contacter Cela vous a été utile ? Merci d'avoir donné votre avis ! Expliquez votre situation à nos psychologues Faites votre demande de manière anonyme et recevez une aide psychologique en 48h. 13450psychologues 15200questions 94950réponses Cherchez parmi les questions déjà existantes Trouver des réponses parmi les 15200 questions posées sur
Je vois que tu es sur Paris, à partir de septembre je vais y aller tous les jours. Dans quel quartier es - tu? Je pourrais te la sortir, ou je ne sais pas, sur Paris il y a plein d'etudiants et d'assoc qui proposent ce genre de services, pour des sommes dérisoires... Il y a des solutions, déja effectivement le Kennel, un diffuseur DAP, des jouets type Kong avec de la bouffe dedans, laisser la télé allumée.... Maintenant, le 7h c'est trop long moi je veux bien, mais enfin il y a des milliers de chiens qui restent plus longtemps. Quand je suis a l'ecole, dafy est quelques fois restée 9h voire 10h seule, et ce depuis ses 3 mois, heureusement pas tous les jours, mais elle ne me détruit rien, et se retient bien. Une fois, a cause des grèves de trains, elle est même restée 16 h seule, pas un pipi, pas un caca.... Et pourtant je m'attendais au pire!!!! Je pense qu'il y a le caractère du chien, mais aussi l'éducation. Je n'ai rien laissé passer dès le début. Mais bon, il faut bien travailler, tout de même, il n'y a pas que les chomeurs et les retraités qui peuvent avoir un chien, et tout le monde n'habite malheureusement pas à côté de son travail pour rentrer le midi!!!!!!!!!!!!! Donc comme disent les copains, le kennel me semble la meilleure solution, déja pour éviter un accident. Après comme le dit Cookaî, un chiot, c'est la loterie, ange ou démon...... Dafy est un ange, mais avant son arrivée je n'en savais rien, j'avais même accumulé des kilos de papier journal des 20 minutes piqués par piles entières dans le métro lol, et j'avais changé la disposition des meubles pour planquer tous les cables et ne rien laisser à sa portée. Bon heureusement pour moi ça n'a servi à rien, son seul dégat a été une malheureuse plinthe légèrement grignotée. C'est ça un chiot.. En plus nos boubous on de véritables mâchoires d'acier, pas grand chose ne leur résiste.... twisted Ton copain devrait essayer de comprendre, ce chien il l'a voulu autant que toi, non??? Alors s'il en arrive à "c'est le chien ou moi", ben c'est que c'est un c*o*n et moi je n'hesiterais pas à dire "le chien"
© BELGAIMAGE - HATIM KAGHAT Ils sont allemands, espagnols, néerlandais, portugais ou encore français, mais sont tous réunis sous la bannière jaune et bleu. Rencontre avec des supporters de l’Union qui n’étaient pas destinés à le devenir. C’est jour de match à Bruxelles. À Saint-Gilles, les écharpes jaune et bleu sont arborées avec fierté. L’Union ne s’est plus aussi bien portée sportivement depuis des lustres. En descendant vers Forest et le stade Marien, la foule grossit à mesure qu’on s’approche. Les gobelets de bière se vident et les conversations tournent forcément autour de l’équipe locale. En français majoritairement, mais aussi en néerlandais, en anglais et… en danois. Jakob et Kristoffer sont actuellement en stage à Bruxelles et ce dernier est pote avec Jonas Bager, défenseur danois de l’équipe de Felice Mazzù. Accompagnés de leurs potes Emile et Casper, en visite pour le week-end, ils s’apprêtent à redécouvrir l’ambiance du Parc Duden. © BELGAIMAGE – HATIM KAGHAT À l’image du noyau unioniste, mais aussi de la ville de Bruxelles, les tribunes saint-gilloises comptent de nombreuses nationalités différentes. À tel point qu’un fan club récemment créé est désormais dédié aux fans expats Be Union. Rencontre avec quelques-uns de leurs membres. Ana Notre groupe compte plus de dix nationalités différentes » Je suis portugaise, j’habite déjà depuis plus de dix ans à Bruxelles, je travaille à la Commission européenne. Au pays, je suis supportrice du FC Porto. C’est pour ça que des amis insistaient pour que je les accompagne à l’Union. Ils me disaient que je devais me trouver un club ici mais moi, l’Union en deuxième division, ça ne me disait trop rien a priori. Finalement, j’ai accepté et je suis allée voir le match contre le Standard en PO2 en 2017, au Heysel. En termes de foot, c’était assez horrible. Mais j’ai aimé le fait que malgré qu’ils n’aient pas gagné 2-2, tout le monde faisait la fête. Je trouvais ça étonnant. C’est très différent de Porto où il y a toujours beaucoup de pression. Là-bas, si tu as gagné mais que tu as mal joué, où que tu n’as gagné que de justesse, les supporters peuvent être mécontents et le manifester. Ici, c’est toujours la fête. Ana© BELGAIMAGE – HATIM KAGHAT Je suis abonnée depuis la saison 2019-2020 et désormais l’Union fait partie de mon programme social ». Il y a beaucoup d’avantages après les matches, on sort ensemble avec les potes, c’est près de chez moi, il n’y a pas de violence, il y a beaucoup d’enfants. J’aime aussi beaucoup la proximité entre les joueurs et les supporters. Après chaque match, ils viennent nous remercier. Avec d’autres expats comme Friedrich et Vlada voir plus loin, on s’est dit que ce serait cool de créer un fan club pour les étrangers, qu’il fallait quelque chose d’international. Et c’est comme ça que Be Union est né au début de cette saison. On compte une centaine de membres. On a beaucoup de soutien du club parce que je crois qu’ils ont compris qu’il y avait cette niche de supporters, qui ne parlent pas forcément français, qui ne sont pas forcément hyper intégrés dans la vie à Bruxelles et que c’est plus facile d’avoir un groupe pour eux. On a organisé notre propre bus pour la première fois pour le déplacement au Standard en avril. Avant, on les faisait avec les Bhoys. On a compté dix nationalités différentes. Et ça, pour moi, c’est à l’image de Bruxelles. D’ailleurs, je me sens toujours bienvenue en tant qu’étrangère. Bon, moi je parle le français, mais même pour ceux qui ne le parlent pas du tout, ça se passe très bien. La progression du club est phénoménale, mais j’ai aussi un peu peur que l’essence disparaisse. Cette saison, on voit qu’il y a beaucoup de gens qui viennent et qui ne comprennent pas ce qu’est l’Union ou même ce qu’est vraiment le foot. J’ai un peu peur que ça devienne la règle et plus l’exception, que l’essence populaire se perde. J’espère que non, mais c’est toujours un risque quand un club grandit et qu’il change de stade comme ça devrait être le cas bientôt. Il n’est pas impossible que l’Union affronte Porto en Coupe d’Europe la saison prochaine, mais je supporterai Porto. C’est le coeur qui parle! On ne peut pas changer ça. Je crois au titre, on a assez de qualités pour remporter les play-offs. Après le concept est un peu bizarre à mes yeux. Ma grand-mère m’a appelée récemment et elle me demandait Alors, vous êtes champions? » J’ai dû lui expliquer que non, pas encore. Mais bon, c’était encore pire en D1B j’ai quasiment mis toute la saison pour comprendre comment ça fonctionnait. » Friedrich On voit l’Union partout » Je suis allemand et j’habite à Bruxelles depuis 2015, j’y suis lobbyiste. J’ai toujours aimé le foot et je suis supporter de l’Eintracht Francfort. Je me souviens parfaitement de mon premier match de l’Union, même si j’ai oublié qui était l’adversaire. J’y suis allé avec un ami du travail qui supportait déjà le club depuis un petit temps et j’ai trouvé ça très cool donc je suis revenu. Ce qui rend l’Union très spéciale, c’est l’atmosphère qui s’en dégage. Depuis le début, les fans ont toujours été très cools, on se sent bienvenus, on boit des bières… Bien sûr, l’aspect sportif est important, mais c’est aussi très fun d’être là. Surtout dans notre stade c’est un peu comme un Fan Day dans le parc à chaque rencontre. Friedrich© BELGAIMAGE – HATIM KAGHAT Le premier match véritablement mémorable pour moi, c’est celui contre l’Antwerp en 2016. C’était décisif pour assurer le top 8 et se maintenir dans ce qui allait devenir la D1B. C’était un match dingue et je me souviens être resté très tard au Club House. Anthony Sadin, le gardien de l’époque, a débarqué avec des pizzas. C’était extraordinaire. Là, je viens d’avoir un enfant donc je vais un peu moins au stade pour le moment, mais habituellement j’assiste à tous les matches à domicile. Pour l’instant, on alterne avec ma femme une fois c’est elle qui va au match, la fois suivante, c’est moi. Ce que fait le club actuellement, je ne l’aurais jamais imaginé. Il y a quelques saisons, il y avait un joueur dont je ne me souviens plus du nom qui était allé faire un test à Energie Cottbus, qui était alors en D3 ou D4 allemande. Je trouvais que c’était déjà quelque chose. Puis, on a eu les Allemands Max Besuschkow et Marcel Mehlem et je me disais Pourquoi ils sont là? ». Mais maintenant, l’Union c’est autre chose. Si on joue contre une équipe allemande en Coupe d’Europe, ce sera très excitant. Toute ma vie, j’ai été supporter de Francfort si l’Union l’affrontait, ce serait fou. Je crois que je devrais m’acheter un maillot des deux équipes et en faire un moitié-moitié! Mais j’irais voir le match côté Union! J’ai même changé à Fifa, j’ai remplacé l’Eintracht par l’Union comme équipe favorite. Ce qui est cool, c’est que c’est toujours à peu près l’équipe de la saison passée, avec juste quelques ajustements. L’Union mise sur des joueurs qui ont un certain potentiel de développement cette philosophie sportive est bonne à mon sens. Bon, je ne m’attends pas à ce qu’ils jouent le titre chaque saison. Ce qu’ils ont fait cette année, c’est déjà extraordinaire, mais ils ont en tout cas le potentiel pour s’installer en D1A. Et les gens ne s’y trompent pas quand j’ai commencé à aller au stade, même certains qui vivaient à Bruxelles ne connaissaient pas l’Union. Maintenant, on voit l’Union partout. Tout à l’heure, je buvais une bière avec des amis dans le quartier européen et j’avais mon écharpe. Même là, les gens s’arrêtent et crient Allez l’Union » et se mettent à discuter. J’espère que ça va continuer comme ça. » Vlada On a tellement aimé le quartier qu’on y a acheté une maison! » Je suis originaire de Lettonie, mais j’ai grandi aux Pays-Bas. Je travaille au Parlement européen, en tant qu’assistante parlementaire. En fait, je viens d’une famille plutôt fan de moto. Chez moi on regarde du Moto GP, pas vraiment de football. Je suis arrivée à Bruxelles en 2015. Je commençais juste à fréquenter celui qui est désormais mon mari, Friedrich, et il m’a emmené à un match de l’Union. C’était au Heysel et le niveau de jeu n’était vraiment pas terrible. Malgré tout, c’était mon tout premier match dans un stade et j’ai directement accroché je suis allée à tous les matches par la suite. Les chants, la bière je n’avais jamais expérimenté un truc comme ça. Puis, on s’est fait de plus en plus d’amis et c’est devenu un truc qu’on fait tous ensemble. Je me suis toujours sentie acceptée en tant qu’étrangère. Je crois que pour nous, c’est aussi une façon de s’intégrer en tant qu’expats. Parce qu’il est aussi tout fait possible de rester uniquement au sein de la bulle européenne. Ici, c’est un moyen de rencontrer des personnes différentes, d’être partie prenante de la vie locale en suivant un club local et ne pas être déconnectée du reste de la ville. C’est important pour moi. D’autant plus maintenant que j’ai un fils. Je veux qu’il soit intégré ici, qu’il ait des amis d’ici. J’ai hâte de l’amener à son premier match mais bon, il va falloir encore patienter un peu, il n’a que quatre mois et demi! Vlada© BELGAIMAGE – HATIM KAGHAT L’histoire de mon premier match au Stade Marien est particulière. On y est allé à pied avec mon mari et on a tellement aimé le quartier qu’on y a acheté une maison! elle rit Quand j’étais enceinte, je suis allée à tous les matches jusqu’à ma 36e semaine de grossesse. Et toujours en tribune debout. C’est un peu fou, mais si on se met un peu sur le côté, c’est bon, c’est safe. À cette époque, j’ai également emmené ma mère au stade. Elle avait peur d’un peu s’ennuyer mais c’était contre Seraing, quand Kaoru Mitoma a inscrit un hat-trick en deuxième mi-temps. À la fin du match, elle hurlait comme une dingue elle a adoré! » Je viens de Séville, en Espagne. J’habite Bruxelles depuis 2015. Avant ça, j’ai vécu à Berlin et à Anvers, mais je me suis installé ici par amour, pour rejoindre ma femme que j’avais rencontrée à Louvain. J’aime Bruxelles, je suis d’ailleurs député au Parlement bruxellois Groen! Mon premier match à l’Union remonte à 2016, contre le Lierse au Heysel. L’ami qui devait m’accompagner ne pouvait plus venir donc j’y suis allé seul. C’est comme ça que j’ai rencontré Friedrich et bien d’autres. À l’Union, tu ne restes pas dans ton coin, tu te mélanges. S’y faire des potes est facile. J’ai vite compris qu’on n’était pas là juste pour le football, le résultat, les buteurs, mais aussi pour chanter, boire, rigoler. Juan© BELGAIMAGE – HATIM KAGHAT Une des choses que j’aime à l’Union et qui me rappelle le Betis dont je suis supporter, c’est que quand on encaisse, on chante encore plus fort. On dit Viva el Betis manque pierda » qui signifie Vive le Betis même quand il perd ». J’ai retrouvé ça ici et je pense que c’est assez unique en Belgique. J’aime également le fait qu’on n’insulte jamais l’adversaire et que ce soit une valeur qui perdure. Si certains s’y risquent, ils sont rapidement rappelés à l’ordre par les anciens. Dans le groupe Be Union, c’est très divers, il y a plein de nationalités. Mais ce n’est pas non plus juste des Eurocrates qui n’ont rien à voir avec la ville. Ce sont des gens qui ont choisi de s’installer à Bruxelles, qui organisent des choses avec d’autres fan clubs, qui ont des liens avec d’autres initiatives locales. Ce n’est pas juste un truc d’expats qui s’en fichent de la ville. Ils sont Bruxellois aussi même s’ils viennent d’Allemagne, du Portugal ou de je ne sais où. C’est comme ça que je le ressens aussi. Je suis espagnol, mais aussi bruxellois. Un de mes meilleurs souvenirs de l’Union remonte à 2018 et à un déplacement à Tubize pour éviter la relégation. Avec un petit groupe, on y est allés à vélo. Adrien Saussez a arrêté un penalty à la dernière minute, ce qui nous assurait du maintien. Au retour au Club House, tous les joueurs étaient là avec le coach et le président de l’époque, Jürgen Baatzsch. J’ai discuté avec lui et il m’a dit J’ai vendu le club à un Anglais. » Je pense qu’il était un peu bourré! J’avais un pote journaliste avec moi et je lui ai donc répété. Pendant une semaine, il a essayé de faire confirmer cette histoire, mais Baatzsch niait parce que ce n’était pas encore tout à fait réglé! C’est un tournant dans l’histoire du club même si je pense que le changement n’a pas été trop radical. La principale différence, c’est que maintenant on vise plus haut. Ça arrive même sans doute trop vite je ne pense pas que les dirigeants s’attendaient à ce que ça marche aussi bien. Moi, je crois au titre depuis qu’on a pris la tête du championnat à la onzième journée. Les gens me disaient que j’étais fou, mais je trouve qu’on doit être ouvert à être déçu. C’est la magie du football. Moi en tant qu’Espagnol, je pensais toujours que l’Espagne allait être championne. Longtemps ça n’a pas marché et puis finalement on l’a été trois fois de suite avec les deux EUROS et la Coupe du monde. C’est pareil pour l’Union. Si on est deuxièmes, troisièmes ou quatrièmes, on va pleurer un petit peu, mais si on est champions ce sera génial d’y avoir cru depuis le début. De toute façon, on aime l’Union même quand elle perd. Comme le Betis. » © BELGAIMAGE – HATIM KAGHAT L’Union fait vraiment partie de la vie de quartier » Jérémy n’est pas membre de Be Union. Mais comme un grand nombre de ses compatriotes français, il s’est installé à Saint-Gilles puis Forest. Et est rapidement tombé amoureux de l’Union. Je suis originaire de Saumur près d’Angers. Avec ma femme, on s’est installés à Bruxelles il y a douze ans. Avant ça, on a passé deux ans à Londres, mais je voulais vivre dans une ville moins grande, moins rapide. Une fois arrivé, il ne s’est passé que trois mois avant que je ne voie mon premier match à l’Union. Je bossais pour le Café des Spores, qui a un emplacement sur le marché de la Place Van Meenen de Saint-Gilles. Un de mes collègues était un vrai supporter de l’Union depuis des années donc quand on a commencé à parler ballon, il m’a dit qu’il fallait absolument que je vienne. C’était encore la D3 et il n’y avait pas grand-monde, mais je suis tombé sur un chouette groupe d’anciens. Comme je suis cuisinier, j’ai très vite proposé mes services pour faire des repas à l’Union, dans le Club House. Pendant deux ou trois ans, les jours de match à domicile, je proposais un menu entrée-plat-dessert à environ vingt euros pour entre vingt et quarante personnes par rencontre. Ce que j’apprécie, c’est le côté bon enfant de l’Union. Le côté antifasciste aussi qui ressort très fort chez les supporters. Et puis, je n’aime pas trop les grosses écuries. Je n’ai jamais été fan du Real, de Manchester City ou du Bayern. J’ai toujours supporté des petits clubs. En France, c’est Angers et Sochaux. Donc je me sentais bien dans mes bottes à l’Union, qui en plus est tout près de chez moi. En douze ans, j’ai déménagé plusieurs fois, mais toujours à Saint-Gilles ou Forest. Les jours de match, on a des potes qui viennent au stade à vélo. On en gare cinq ou six dans la maison et les gens viennent prendre l’apéro. L’Union fait vraiment partie de la vie de quartier. Quand tu vas à l’épicerie le lundi matin faire tes courses, tu parles de foot avec les commerçants ou les voisins. Toute la famille en est d’ailleurs mon fils aîné, Alexandre, huit ans et demi, est abonné et a fait tous les matches à domicile, sauf quand c’était un peu trop tard le soir. Le plus petit, Gabriel, bientôt cinq ans, a vu trois matches et ma femme est également venue deux fois cette saison. Le passage actuel vers plus de professionnalisme, je l’accueille avec plaisir. C’est le rêve de tout supporter de se dire que son petit club arrive à faire des performances comme ça. Je n’ai pas l’impression qu’ils soient en train de se trahir dans l’état d’esprit non plus. Ça avance petit à petit, mais il y a toujours ce côté un peu bancal, un peu désorganisé. Et puis, c’est la première fois que je supporte un club qui est en tête du championnat. J’ai vécu le match où on a failli descendre en D4 et là, on est en tête de la D1A, c’est une belle histoire! J’en comprends parfaitement la nécessité, mais le fait de déménager dans un nouveau stade va sans doute enlever un certain charme à l’Union. Je continuerai toutefois à y aller. Cela dit, je vais ouvrir un bistrot à deux pas du Stade Marien cet été, donc s’ils peuvent encore rester trois ou quatre ans, ce serait cool! Et je compte bien évidemment y diffuser tous les matches de l’Union, à domicile comme à l’extérieur! »
je ne supporte plus mon mari qui boit